Suzanne ! C’est donc elle, avec son prénom d’arrière grand-mère ou de nouveau-né hipster (à vous de choisir) qui remplacé nos Compagnons adorés ! Fini l’oeuf mayo à l’ancienne (c’était notre préféré à Boulbi), les gargantuesques brochettes qui pendouillent de leur socle et la déco « à rafraichir », l’endroit a été entièrement repensé pour répondre aux normes de ce que les critiques gastronomique appellent le néo-bistrot et soyons franc, c’est vraiment très réussi. Aux commandes de Suzanne, un duo de jeunes qui a déjà connu le succès à la Garçonnière dans le proche XVIème arrondissement. Au service, toujours une bande de jeunes modernes qui vous dégainent une ardoise sans fausses notes : des classiques de la cuisine bistrot réalisés avec des beaux produits et une touche de style. Arrêtons nous un instant sur la terrine de campagne maison et sa compotée d’oignons (8,50) qui, arrosée d’une gourmand petit Chinon à l’étiquette fleurie constitue la quintessence parfaite de l’apéro à la Française mais regardez plutôt :
Le goût, la texture, du grand art, du bon pain, franchement, un des meilleurs souvenir de terrine qu’on ait eu à Boulogne (et on en a mangé des terrines maison en 10 ans!). A cet instant précis, on a déjà envie de repartir pour aller vous raconter que c’était bien ! Mais porté par notre mission de service publique, on poursuit en louchant sur l’oeuf mollet et fricassée d’asperge aux morilles (11€) ou les poireaux vinaigrette, rapé d’oeuf dur et radis noirs. Tiens les voilà :
Côté plats, on enchaine avec un poulet aux pattes bleues de haute volée contisé aux herbes (c’est à dire que le chef a patiemment fait des petites incisions pour insérer des herbes qui parfumeront la volaille à la cuisson NDLR) et servi avec une excellente purée maison (18€). Le faux filet d’Aubrac frites sauce échalotte (23€) et le pavé de veau rôti légumes racines, jus rôti étaient également au top (toutes les photos sont dans la galerie). Sur l’ardoise on a bien salivé aussi sur le croque-monsieur au jambon blanc à la truffe d’été et mesclun (14€), lui, il ne perd rien pour attendre…
Il nous reste à tester les desserts, comme la crème aux oeufs à la vanille bourbon (8€) – tout en se réjouissant que Suzanne, par solidarité féminine ait choisi de proposer à ses clients les excellents fromages de madame Launay. Bref, une belle occasion de revenir.
Vous l’aurez compris, c’est un grand OUI. Oui à Suzanne, oui à Boulogne, oui à l’apéro, oui au Chinon, oui à l’amour et aux bons petits plats de chez nous et vive la nouvelle génération qui a tout compris ! A très bientôt Suzanne.
A NOTER : le petite terrasse couverte qui a été conservée et qui sera bien sympa les soirs d’été !
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