Pascale de la Tour du Pin est journaliste à BFMTV, du lundi au vendredi, dès 6 heures, elle est aux commandes de la Première Edition avec Christophe Delay, et s’adresse à plus de 3 millions de personnes tous les matins. Boulonnaise, fan de sa ville et fidèle lectrice du Blog de Boulogne, elle nous a invité à venir assister à son journal.
Du coup on s’est levé très tôt, mais ça valait le coup ! Interview exclusive avec la plus boulonnaise des BFMTV’s girls !
Bonjour Pascale, qu’est ce que ça fait d’être la première Boulonnaise à se réveiller ?
Oh il doit y en avoir d’autres, non ?
Effectivement, nous avons interviewé une autre Boulonnaise, Hélène Zélany qui présente le journal du matin sur Europe 1, et elle se lève à 2h !
Ah ben moi je me lève à 1h30, c’est encore plus tôt !
1h30 !!! Mais c’est une heure de coucher !
Oui c’est une heure de coucher pour la plupart des français. Moi j’ai une vie un peu inversée, je me lève à 1h30 et j’arrive à 2h30 à la rédaction pour préparer la matinale qui commence à 6h sur BFM TV.
Ça veut dire qu’on se couche à quelle heure dans ces cas là ?
On dort en deux fois. On dort un petit peu l’après midi, deux à trois heures, on est obligé quand on rentre du travail et la nuit je dors aussi deux à trois heures. Je me mets dans mon lit à 22h dernier carat. Je checke encore mes mails, les dernières informations, mais au lit à 22h.
Du coup, vous devez être assez décalée par rapport à vos amis ?
Absolument. Il n’y a pas de sortie possible la semaine. La matinale c’est une contrainte, on ne peut pas se permettre d’écart. Ma vie sociale commence à partir du vendredi soir.
Quelles sont les grandes phases de votre matinée de travail à BFM TV ?
Quand j’arrive je remonte toutes les dépêches de l’AFP, je récupère toutes les informations qui sont tombées la nuit, je visionne tous les reportages que nous allons diffuser à l’antenne, on en refait faire certain si besoin en fonction de l’évolution de l’actualité. Et ensuite il y a toute la partie rédaction de l’émission parce qu’il y a quand même 2h30 d’émission à écrire, ce qui prend beaucoup temps, on lit aussi les journaux quotidien qui arrivent vers 3h30. A 4h c’est la conférence de rédaction, on regarde le conducteur (l’ordre de diffusion des sujets) et on le retravaille. Je descend à 5h au maquillage puis je finalise l’écriture de l’émission et à 5h56 on prend l’antenne et c’est parti jusqu’à 8h33 tous les jours.
Qu’est ce qui vous plait le plus dans votre métier ?
D’abord c’est le traitement de l’information. Sur une chaine comme BFM TV c’est le news qui dirige tout. J’apprécie d’être au contact le plus proche de l’actualité nationale, internationale, sportive. 2h30 de direct tous les jours c’est aussi une sorte de drogue, un bon booster, de l’adrénaline : savoir qu’il y a 3 millions de téléspectateurs tous les matins qui comptent sur nous pour leur rapporter l’information la plus juste, et tout ça dans la bonne humeur quand l’actualité le permet. C’est un savant mélange qui fait que je suis consciente d’avoir beaucoup de chance d’exercer ce métier-là.
Avant d’être sur BFM TV vous étiez journaliste sur l’antenne de la radio BFM, qu’est ce que ça fait de devoir montrer son visage du jour au lendemain ?
Quand Alain Weill (PDG du groupe) à annoncé qu’il voulait transformer la radio en télé, j’ai saisi l’opportunité et j’ai fait une formation au CFPJ à Paris, j’ai fait ensuite des tests qui ont été convaincants et j’ai commencé par remplacer une collègue qui était partie en congé maternité et puis je ne suis plus jamais repartie (rires) ! J’anime la matinale depuis le 26 avril 2010.
BFM TV est souvent critiquée pour son traitement frénétique de l’info. Quelle est votre position la-dessus ?
Je trouve ça un peu injuste. Dans le cas récent des attentats de Nice, nous avons été irréprochables. Je ne vais pas accuser les autres chaines mais toutes n’ont pas été irréprochables. Certaines d’entre elles ont montré des images que nous nous sommes interdit de montrer. Nous avons certes fait des erreurs par le passé mais nous en avons tiré les enseignements et je crois que la questions n’est plus d’actualité. Lors des attentats de Nice, nous avons vraiment pris le temps de vérifier les informations et nous avons refusé de montrer des images irrespectueuses pour les victimes et choquantes pour les téléspectateurs.
Parlons un peu de Boulogne maintenant. Vous y habitez depuis longtemps ?
Oui, j’habite à Boulogne depuis 2002 donc je commence à être une bonne boulonnaise (rires) !
Qu’est ce qui vous plait le plus à Boulogne ?
Ce que j’aime énormément à Boulogne, c’est qu’on colle Paris tout en ayant de la verdure et en ayant le sentiment de vivre dans une vraie ville. J’aime bien aussi la population boulonnaise qui est une population jeune, dynamique, avec beaucoup de familles et beaucoup de choses qui sont mises en place pour les enfants. J’apprécie aussi d’avoir tous les commerces dont j’ai besoin à Boulogne sans avoir vraiment besoin de se déplacer à Paris. C’est un réel atout.
Qu’est ce qui vous plait moins à Boulogne ?
Alors je vais vous dire un truc : l’architecture ! Ce qui est dommage à Boulogne c’est que les bâtiments ne sont pas homogènes. A part certains quartiers et l’aménagement du Trapèze qui est plutôt réussi, je trouve que ça manque un peu de cohérence architecturale.
La question traditionnelle du Blog : quels sont vos commerçants préférés à Boulogne ?
Alors ma palme d’or, mon gros coup de coeur c’est la boulangerie-pâtisserie Cerise. D’abord ils sont hyper sympas et les pâtisseries sont juste à tomber par terre. C’est un jeune couple avec de jeunes enfants qui tient ça, ils se sont installés dans la rue Michelet à Boulogne et je trouve que c’est une succès formidable. Je recommande vivement (notamment leurs macarons) ! Dans la même rue, il y a aussi Didier, le boucher qui vous accueille toujours avec le sourire. Côté restaurants j’aime bien le Café des Arts sur le Rond Point Rhin Danube que je trouve très sympathique, l’accueil est chaleureux. J’aime bien aussi la pizzeria Bella Vita rue de Sèvres, ça mérite d’y passer parce que c’est un vrai italien qui propose des produits de qualité. Il y aussi un japonais qui est formidable rue Galienni, : Le Shiki. Il propose de la vraie cuisine japonaise. Et j’allais oublier le Michelet, rue Michelet, la province à Paris, cuisine familiale et vous en avez pour votre argent, les desserts sont faits maison ! Top le Michelet !
Si vous deviez convaincre un collègue de BFM TV d’habiter à Boulogne, vous lui diriez quoi ?
Alors déjà t’es à 7 minutes du boulot (rires) ! Je commencerais par ça pour un collègue ! L’argument de poids ! 2 lignes de métro, c’est la verdure à Paris, c’est le calme, la sérénité, on peut se rendre dans Paris facilement et t’es sur l’autoroute 13 ou la nationale 118 directement pour partir en vacances, t’es pas loin d’Orly. C’est très bien situé Boulogne (rires) !
Retrouvez Pascale de la Tour du Pin dans la Première Edition, du lundi au vendredi de 6h à 8h30 sur BFMTV.